Je reviens un instant sur le débat précédent : nous devons savoir s'il faut maintenir une base cantonale pour nous assurer de la constitutionnalité de la réforme. J'estime qu'il faut procéder aux vérifications nécessaires pour éviter toute censure. Tout en acceptant le principe d'une circonscription unique, nous proposons de fixer le nombre de sections électorales à huit, ce qui permet de ne pas nier la géographie. Dans ce cadre se tiendra une consultation à la proportionnelle.
L'amendement n° 50 vise à porter le nombre de membres de l'Assemblée de Martinique de cinquante et un à soixante et un.
Le nombre proposé de cinquante et un élus ne correspond pas à la réalité des besoins. Monsieur le rapporteur, nous sommes aujourd'hui quatre-vingt-six, le Congrès de la Martinique auquel vous n'avez pas assisté a proposé d'élire soixante et un conseillers, cela me semble beaucoup plus réaliste. Nous travaillons en effet dans de multiples commissions.
Vous faites des comparaisons qui ne sont pas raison en citant votre propre département. Un plus grand nombre de conseillers devrait permettre à l'Assemblée de Martinique de mieux fonctionner, d'autant qu'elle pourra intervenir dans le domaine de la loi et du règlement, et qu'elle sera confrontée à un exécutif composé de neuf personnes. Par ailleurs, nous pourrions ainsi mieux occuper le terrain.
Madame la ministre, vous voulez faire des économies dans le cadre de la réforme territoriale et vous transposez aux élus le principe des suppressions de fonctionnaires que vous appliquez à l'éducation. Cela peut aller contre la démocratie et la construction d'une société viable.