Monsieur le rapporteur, je suis très favorable aux deux amendements.
La présence au sein des missions diplomatiques serait utile ; simplement, il faut aller beaucoup plus loin.
Quant au second amendement, la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion ont récemment pris l'initiative d'installer une représentation institutionnelle à Bruxelles. La ministre propose de faire beaucoup plus. De fait, un lobbying spécifique auprès des institutions européennes serait fort utile.
En effet, puisque nous voulons que les textes européens, notamment les règlements, soient adaptés à nos territoires, puisque nous voulons être parfaitement au fait de tous les circuits financiers, puisque nous voulons nous situer en amont des politiques européennes – d'autant que, nos PIB étant voués à dépasser 75 % du PIB moyen en Europe, nous allons devoir élaborer des stratégies de développement –, nous avons tout intérêt à être représentés auprès de l'Union ! La plupart des régions le sont.
Le préfet qui dirige la représentation française à Bruxelles fait un très bon travail. Mais celle-ci pourrait parfaitement accueillir des représentants de Guyane, de Martinique, de Guadeloupe. Nous serions alors au coeur de l'institution au lieu de laisser les autres agir pour nous.