Lors des réunions de l'Eurogroupe dimanche et lundi, auxquelles participait Christine Lagarde, les ministres des finances se sont mis d'accord sur les conditions dans lesquelles serait débloquée la cinquième tranche du programme d'aide à la Grèce, soit 12 milliards d'euros, par le FMI et par l'Europe.
Ce programme correspond à un programme d'aide sur les trois prochaines années. Le nouveau ministre grec des finances, M. Venizelos, a pu témoigner de la détermination de son gouvernement à poursuivre la consolidation budgétaire. C'est ce qui est en train d'être voté aujourd'hui même à Athènes.
Au terme de l'évaluation effective du programme et après le vote de ces engagements, la cinquième tranche pourra être déboursée dès la mi-juillet. Les ministres des finances pourront également se mettre d'accord sur la participation, volontaire, du secteur privé. La France a fait un certain nombre de propositions en ce domaine. L'idée est la suivante : à chaque fois que le gouvernement grec remboursera une partie de ses dettes, ses dettes seront consolidées par le secteur privé sur une durée de trente années. Bien entendu, la France est à l'écoute d'autres propositions dans ce domaine mais nous avons déjà les moyens d'aider durablement la Grèce dans les trois années qui viennent. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)