Ces statistiques correspondent à celles du sous-emploi : sont recensées comme personnes en sous-emploi les salariés qui demandent à travailler davantage et sont disponibles immédiatement. Or de nombreuses personnes à temps partiel, en raison de la dispersion et de l'imprévisibilité de leurs horaires, ne peuvent pas s'engager à travailler davantage dès le lendemain matin. Ce mode de calcul fait chuter le nombre de personnes à temps partiel qui souhaitent augmenter leur durée de temps de travail, comme nous l'a très bien expliqué Mme Rachel Silvera. Le taux de 30 % que vous nous avez cité est sûrement sous-évalué. Mais nous ne disposons pas d'autres statistiques, qui permettraient de connaître le nombre des personnes qui, si elles le pouvaient, souhaiteraient travailler davantage.
Certains chefs d'entreprises, comme le PDG d'Auchan que j'ai rencontré hier, réfléchissent aux moyens d'augmenter le nombre d'heures des salariées à temps partiel.