Eu égard au volume des financements, les projets auxquels nous avons affaire sont plutôt des projets qui capitalisent sur des émergences et des ruptures qui ont déjà fait l'objet de travaux d'approche. Certes, le pari est toujours présent : les travaux d'approche ne garantissent pas forcément un aboutissement. Il reste que le Grand emprunt ne finance normalement pas de projets construits sur une rupture ex nihilo. Il y a toujours eu des premières étapes, financées par l'ANR ou d'autres institutions. Pour autant, le caractère innovant des projets a beaucoup compté dans les choix des jurys.