Il faut dire que, pour certains, cela faisait 40 ou 50 ans qu'on leur promettait un coup de peinture ; dans certaines cités, les volets n'avaient jamais été changés ! Quand on a lancé le processus, il y a huit ans, les gens n'y croyaient plus.
À La Viste, il y eut du chahut à la première réunion ; à la deuxième, il n'y avait personne ; aujourd'hui, comme les travaux vont commencer en septembre, les gens sont satisfaits et les salles pleines. Si les habitants sont si inquiets et si méfiants, c'est parce qu'on les a abandonnés pendant des décennies ! Dès que de véritables projets de rénovation urbaine commenceront à sortir de terre, la confiance reviendra.