Dans ma circonscription aussi, l'intervention de l'ANRU a donné satisfaction. Auparavant, on aura cependant traversé plusieurs phases : l'incrédulité, à l'annonce de l'opération ; la nostalgie, au moment de la démolition ; l'espoir, lorsque les premières constructions sont sorties de terre. Il reste maintenant à veiller à ce que votre action soit complète et durable.
En effet, si la rénovation urbaine reste partielle, le reste, par contraste, paraîtra encore plus délabré. Par ailleurs, il convient d'attirer les investisseurs privés et de renforcer la mixité – de ce point de vue, la crise n'a guère facilité les choses. Enfin, il faut mettre en oeuvre le Programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), afin de répondre aux besoins spécifiques des centres-villes.
L'inscription de votre action dans la durée passe, quant à elle, par une meilleure articulation avec les dispositifs sociaux, comme les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), les programmes de réussite éducative (PRE) ou les contrats aidés. L'ensemble de ces dispositifs ne sont pas toujours bien coordonnés.