Le PNRU a dynamisé la rénovation urbaine. Celle-ci était indispensable, car le logement peut être un terrible facteur de discrimination sociale – ou, au contraire, un ascenseur social. Mais nous avons probablement trop privilégié l'aspect « béton » par rapport à l'aspect social et humain de la rénovation urbaine. Dans un certain nombre de cas, ne pourrions-nous pas privilégier la réhabilitation à la démolition d'un bâtiment.
Je souscris à votre projet de contrat global, tant humain qu'urbain. Mais si d'aventure l'aspect humain n'est pas suffisamment pris en compte, un projet ne pourrait-il pas se voir refuser les crédits de l'ANRU ? En effet, dans le cadre de la réhabilitation des quartiers l'accompagnement humain est au moins aussi important que la rénovation proprement dite.