Notre collègue qui a passé ses vacances en prison (Sourires) a posé la vraie question. Le problème est bien de savoir comment peut être utilisé ce temps passé en prison pour redonner aux détenus des bases et leur apporter les soins psychologiques qui souvent leur manquent.
Il faut bien comprendre que la perspective de l'allégement de peine est aussi une manière de maintenir un minimum d'ordre dans les prisons. Il suffit de visiter des établissements, notamment en région parisienne, pour s'en rendre compte : le métier de surveillant de prison est extrêmement difficile. Il recrute péniblement. Si vous ôtez aux détenus tout espoir de sortir plus tôt en cas de bonne conduite, vous allez rendre la vie dans les établissements pénitentiaires encore plus difficiles. En considérant que ces allégements doivent être maintenus, nous ne pensons pas seulement, comme vous pouvez le croire, aux personnes détenues, mais aussi à ceux qui ont la charge délicate de les surveiller.
(L'amendement n° 231 n'est pas adopté.)