Toute cette série d'amendements vise à définir notre ambition pour la télévision publique, y comprist en termes d'audience. J'ai été choqué par le débat qui s'est instauré sur le présupposé au sujet de la publicité, et qui laissait à penser qu'à partir du moment où la télévision était populaire, regardée et à même de recueillir une certaine audience, cela devenait suspect… Étrange raisonnement ! Je comprends que pour certains la télévision « populaire » – entendez : qui touche le plus de monde – ne peut être que celle des amis du Président, et que la télévision publique se contentera de diffuser de l'opéra serbo-croate non sous-titré tous les soirs à vingt heures trente. (Sourires.)