Je voudrais faire deux remarques par rapport aux CEF. Nous avons deux types de réponses. Pour en avoir vu fonctionner quelques-uns – plutôt bien d'ailleurs –, je dirais qu'une première réponse réside dans le tutorat.
Nous avons déjà évoqué le cas de l'éducateur qui se substituerait au père défaillant mais lorsque l'on a seize ans, sans aller jusque là, on a aussi besoin d'être orienté dans la vie professionnelle. Ce tutorat, qui est le fait des CEF, joue un rôle social essentiel.
Si, de surcroît, l'on peut mettre en place au sein des CEF des formations professionnelles qualifiantes type CAP ou BEP, dans tous les métiers – je pense notamment à des partenariats utiles qui pourraient être lancés avec l'AFPA –, l'on aura réuni tous les ingrédients de la réussite pour un coût minimisé si on le compare aux résultats. Ce n'est plus l'enfermement qui ressortira du dispositif des CEF mais les perspectives de sortie.
Je connais des CEF qui atteignent un taux de réussite supérieur à 75 %. C'est cela qu'il faut encourager.
(Les amendements identiques nos 70 et 133 ne sont pas adoptés.)