Je suis très optimiste car cela signifie que dans quelques années, Dominique Raimbourg, dont je ne doute pas qu'il sera toujours un brillant parlementaire, refusera que l'on touche au tribunal correctionnel pour enfants dont il aura compris, expérience faite, qu'il est l'un des éléments structurants d'une bonne prise en charge des mineurs délinquants.
Les CEF existent et ils donnent déjà satisfaction même s'ils sont encore perfectibles. Des mesures sont prises en ce sens, grâce notamment à la prise en compte, dans un nombre grandissant d'entre eux, de la dimension psychiatrique.
Il est salutaire que ce texte de loi qui nous est proposé nous permette de profiter de la qualité très puissante de cet outil pour répondre à des situations qui aujourd'hui, de par la rigidité du système initial, ne pouvaient pas en bénéficier.
Je partage le jugement de Dominique Raimbourg : ce que nous faisons aujourd'hui est nécessaire mais ne doit surtout pas nous amener à banaliser cet outil précieux auquel l'État accorde beaucoup de moyens et qui est promis à un bel avenir.