Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de Michèle Alliot-Marie

Réunion du 23 juin 2011 à 15h10
Participation des citoyens au fonctionnement de la justice pénale et jugement des mineurs — Article 10

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Alliot-Marie :

Voilà la faille du système actuel. C'est la raison pour laquelle il me paraît indispensable de suivre la proposition du garde des sceaux car nous avons besoin d'une réaction rapide afin que l'exemplarité de la peine prenne tout son sens. M. Dray le sait aussi bien que moi, la sanction intervient beaucoup trop tard, des mois ou des années après l'acte délictueux, ce qui a forcément un impact sur la récidive. En outre, les jeunes n'ont pas la même notion du temps que les adultes. La longueur des procédures ne permet pas de traiter le problème de la récidive. Le tribunal correctionnel pour mineurs constitue une réponse dans la mesure où les sanctions seront prononcées dans des délais plus brefs.

Les actions de formation, de prévention sont nécessaires, mais les sanctions doivent intervenir rapidement : la sanction ayant valeur d'exemple joue un rôle dans la prévention.

C'est la raison pour laquelle j'ai toujours plaidé pour que tous les acteurs concernés – l'école, les familles, la justice, la police, les collectivités territoriales – jouent leur rôle, chacun dans son domaine de compétence, sans laxisme de la part de quiconque.

En ce sens, ce texte donne un très bon signal. Non seulement j'espère qu'il sera largement voté, mais qu'il sera rapidement appliqué.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion