Monsieur Geoffroy, vous avez raison de dire qu'il y a une continuité dans la démarche qui est la vôtre depuis des années. Et d'ailleurs, pour être honnête, celui qui l'a théorisée, c'est le Président de la République. La démarche qu'il a entreprise comme ministre de l'intérieur, il la théorise aujourd'hui. Le regard que vous portez, qu'il porte, sur le mineur commence par son aspect physique. Les déclarations du Président de la République sont caractéristiques : « Vous comprenez, quand un jeune fait un mètre quatre-vingt, quand il est baraqué comme un champion de karaté, on ne peut plus le considérer comme un enfant ». Je ne fais ici que reprendre ses déclarations.
Vous êtes en train de considérer que quand un mineur est multirécidiviste, la multiplicité de ses actes de délinquance en fait un adulte. Il est là, le problème.