Vous ne pouvez pas dire cela. Lorsque j'étais vice-président de la région Île-de-France chargé de la sécurité, j'ai constaté que la région intervenait en permanence pour suppléer l'État, qu'il s'agisse des commissariats ou des subventions aux associations, associations qui se tournaient vers nous parce que leurs budgets diminuaient sans cesse.
Monsieur Geoffroy, personne ne met en cause vos convictions. Nous voulons simplement vous montrer, et prendre le pays à témoin, qu'il existe une autre voie, une voie efficace pour traiter la délinquance des mineurs. Car vous ne pouvez nier la réalité : cette délinquance n'a fait qu'augmenter, ces dernières années, et tous les dispositifs que vous avez mis en oeuvre ont failli.