Mais nous obtenons également du FIPD – et si vous voulez connaître le moyen d'y parvenir, nous pouvons en parler : il ne faut pas toujours accabler ceux qui sont au pouvoir –, nous obtenons également du FIPD, disais-je, en étroite collaboration avec les services de la préfecture, des crédits pour mettre en oeuvre des actions de prévention de la délinquance, dont un certain nombre concernent les jeunes.
Nous partageons la même ambition, celle de diminuer le nombre de nos jeunes qui se livrent à la délinquance. Alors, de grâce, évitez, dans un débat de cette importance, de verser dans la caricature en prétendant que le FIPD ne servirait qu'à une chose et que, de ce fait, on se trouverait, comme par hasard, depuis deux ans, dans l'impossibilité de mettre en oeuvre un certain nombre de politiques de prévention. Encore une fois, je veux dénoncer cette caricature, trop grossière et trop injuste. Nos concitoyens méritent qu'on leur expose la vérité.