Nous parlons de jeunes qui ont très souvent connu de multiples ruptures : fractures familiales, déracinement géographique… En général, ils ont subi une succession de mesures judiciaires mal coordonnées passant d'une association à une autre.
À Paris, dans ma circonscription, je travaille beaucoup sur ce sujet, et je constate qu'un grand nombre d'associations interviennent dans le suivi des jeunes en difficulté. Sur un même quartier, elles ne se connaissent pas toujours et ne savent pas quelles sont leurs actions respectives.
En conséquence, il serait utile et efficace qu'une personne serve de pivot : toutes les structures concernées pourraient s'adresser à lui. Par ailleurs, comme le disait François Pupponi, il faut aussi épauler le ou les parents défaillants qui auraient dû être une sorte de colonne vertébrale pour les jeunes concernés. C'est pourquoi nous proposons de désigner une sorte de tuteur.
Il s'agit d'une mesure simple et efficace sur laquelle nous pourrions parfaitement nous entendre.
(L'amendement n° 199 n'est pas adopté.)