Je comprends l'argumentaire de Dominique Raimbourg, mais je crois, malgré tout, que le fait de fixer un délai, ce qui n'était pas le cas avant l'initiative de nos collègues sénateurs, constitue un progrès considérable et qu'il existe une différence entre l'urgence de faire suivre à leur sortie de prison les délinquants sexuels ou violents par exemple par le service de probation et d'insertion et le besoin de s'occuper de quelqu'un qui aurait été condamné avec un sursis avec mise à l'épreuve pour un vol dans un magasin. Pour cette personne, l'obligation principale est plutôt de rembourser la victime.
Je pense que nous ferions preuve d'un meilleur pragmatisme si nous en restions à ce qu'avaient proposé nos amis sénateurs pour une règle générale et au délai de huit jours pour les délinquants violents, en particulier les délinquants sexuels.