Je ne suis pas d'accord avec M. Jean-Jacques Candelier lorsqu'il dit que le dispositif proposé permet de pallier certaines défaillances des services publics, dans la mesure où il est des situations exceptionnelles nécessitant la mobilisation de moyens eux-mêmes exceptionnels. L'intérêt de ce texte est d'essayer de mutualiser un certain nombre de moyens pour faire face à ces situations.
Cette mutualisation peut s'opérer dans un cadre local, régional ou national en fonction de l'ampleur de la catastrophe, comme le montre par exemple l'intervention des sapeurs-pompiers volontaires dans le Sud-Est de la France l'été pour lutter contre des incendies importants, quand les moyens des professionnels ne suffisent pas. Or, les DOM-TOM, qui sont plus souvent touchés par des catastrophes de grande ampleur, ont parfois du mal à mobiliser des moyens venus d'autres régions ou de métropole, en raison de leur éloignement et de problèmes de logistique ou de coût. Ils ne peuvent compter dans un premier temps que sur eux-mêmes, comme l'a montré le dernier cyclone qui a ravagé l'île de Futuna voici plus d'un an. Des moyens spécifiques sont-ils prévus par le texte pour remédier à ces difficultés ?