Je ne partage pas l'analyse selon laquelle la communauté internationale ne faisant rien, le carnage va continuer en Syrie : je suis certain que, par un jeu de dominos, le lendemain de la chute de Kadhafi, Bachar Al-Assad sera contraint de lâcher du lest. D'une manière générale, c'est, me semble-t-il, faire fausse route que d'agréger les révoltes arabes - qui sont des révolutions populaires liées à la diffusion des nouveaux moyens de télécommunications face auxquels les dictatures sont impuissantes - et des considérations géopolitiques qui ne leur sont aucunement liées.