S'agissant de la titrisation des matières premières, je ne dispose pas de lumières particulières. D'une manière générale, le marché de la titrisation est très peu développé. Paradoxalement, la combinaison des règles de Bâle III sur le ratio en capital, sur le ratio de liquidité et sur le ratio d'effet de levier pourrait faire renaître l'intérêt pour la titrisation comme moyen de se procurer des financements supplémentaires mais, aussi, de diminuer la taille des bilans – pratique à laquelle nous n'avons pas recouru massivement par le passé puisqu'en général les crédits que nous réalisons restent inscrits à nos bilans.
À propos des emprunts toxiques des collectivités locales – dont le volume est très faible par rapport au stock total –, des discussions sont en cours avec Bercy mais aussi entre collectivités locales et établissements bancaires afin de parvenir à régler au mieux, pour l'ensemble des parties, les problèmes qui se posent.