Des évolutions importantes ont en effet eu lieu. Si nos pratiques de crédit n'ont pas changé dans la mesure où elles demeurent fondées sur la prise en compte des revenus des emprunteurs, nous avons arrêté les activités de marché pour compte propre qui n'étaient pas liées à des activités clientèle. Les encours que nous gérons diminuent donc au fur et à mesure des cessions auxquelles nous procédons. Quoi qu'il en soit, le modèle des banques françaises était jusqu'ici beaucoup plus traditionnel et, donc, beaucoup moins orienté vers ces activités que les banques américaines. Dans ces conditions, la révolution que nous devons accomplir est de bien moindre ampleur.
D'une façon générale, les règles ne sont pas favorables à l'investissement en capital-risque, qui est assez gourmand en fonds propres. Malgré cela, nous avons maintenu et développé cette activité dès lors qu'elle est en relation avec nos activités de prêts aux entreprises au niveau régional. Nous continuons donc à investir dans les fonds régionaux de capital-risque mais nous avons cédé les activités de capital-risque dites nationales, en raison de leur défaut de synergie avec nos autres activités.