Nous sommes face à un paradoxe : les organismes de crédit considèrent qu'ils ont de bonnes relations avec les entreprises – ils font valoir la stabilité du volume des prêts accordés – tandis que les responsables de PME et de TPE ne cessent de nous informer des difficultés qu'ils éprouvent pour accéder au crédit. La CGPME s'était insurgée contre un projet de rapport de l'Observatoire du financement des entreprises selon lequel le financement des PME pendant la crise aurait été satisfaisant. De son côté, le chef de l'État a plusieurs fois critiqué le comportement des banques à l'égard des PME. Comment expliquez-vous de telles différences d'évaluation et comment comptez-vous réhabiliter les banques aux yeux d'une opinion publique de plus en plus sceptique sur leur fonctionnement ?