Je confirme notre position de recherche permanente de liquidité sur les marchés.
Les banques désirent accorder le maximum de crédits à l'économie, dans l'intérêt de la collectivité comme dans le leur propre : plus on distribue de crédit, mieux on se porte. Lorsque nous refusons un prêt, c'est parce que le projet qu'on nous présente mettrait en difficulté à la fois l'entrepreneur et sa banque. Nous ne devons pas tomber dans le piège des subprimes. Il nous faut toujours veiller à l'équilibre. Il revient au conseiller de clientèle, qui connaît bien l'environnement, de prendre la bonne décision et de l'assumer. Dans certains réseaux, il existe des comités des prêts qui connaissent les personnalités des emprunteurs et mesurent leur capacité à réaliser un projet. Les garanties n'interviennent que par la suite, à titre complémentaire. Elles sont d'ailleurs de moins en moins importantes du fait de la vivacité de la concurrence.
La place du crédit revolving s'est réduite depuis l'entrée en vigueur de nouvelles dispositions législatives et réglementaires.
La banque en ligne, grâce aux services qu'elle offre aux clients, par le biais d'Internet et du téléphone mobile, devrait tenir un rôle de plus en plus important.