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Intervention de Michel Piron

Réunion du 14 juin 2011 à 17h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

J'ai entendu M. François Pérol parler du financement « post crise financière ». Cela signifie-t-il que celle-ci se situe désormais derrière nous ?

J'ai bien compris la distinction entre le financement macroéconomique et le financement microéconomique. Je souhaiterais toutefois en savoir davantage sur la différence de traitement entre les entreprises selon les garanties qu'elles présentent, compte tenu notamment de leur appartenance, ou non, à un groupe.

En ce qui concerne Bâle III, et après avoir entendu le sous-gouverneur de la Banque de France, j'aimerais obtenir des précisions sur la façon dont les risques sont affectés de coefficients. Quelle est votre appréciation ? J'ai cru comprendre que, dans les ratios de capital, une différence était opérée entre secteur public et secteur privé quant aux contreparties exigées selon les pays. Comment analysez-vous la différence d'approche entre dette publique et dette privée ? Qu'en est-il notamment du traitement des collectivités territoriales qui, elles non plus, n'obéissent pas aux mêmes règles de gouvernance dans toute l'Europe ?

J'ai quelque mal à séparer la question de la liquidité de celle de la volatilité, un des plus gros problèmes actuels à l'échelle mondiale. Que pensez-vous de l'idée de taxation des transactions financières ? Quelle serait, selon vous, la bonne échelle pour la rendre applicable, l'unanimité à l'échelle mondiale ne pouvant se faire sur cette question ?

Compte tenu de perspectives nationales, européennes et mondiales, plutôt floues, quelles mesures, selon vous, permettraient de donner un peu plus de lisibilité aux acteurs économiques ?

Vous avez mentionné le taux de 12 % de retour sur fonds propres. Correspond-t-il à un souhait ? Sur quelles contreparties réelles s'appuie-t-il ? Ou bien s'agit-il d'une sorte de « financièrement correct » ? Il est difficile de le rapprocher des gains de productivité constatés dans de nombreuses entreprises.

Pourriez-vous nous préciser quels sont les ratios demandés dans ces États continents émergents qu'on appelle les « Brics » – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud ? Pratiquent-ils d'autres approches que la nôtre ?

Comment situez-vous votre action par rapport aux fonds dits souverains et présupposés avoir des préoccupations de plus long terme ? Quels retours sur capitaux peuvent être exigés dans ce cadre ?

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