Je voudrais, au moment où l'on débute l'examen du titre II, me réjouir qu'on ait profité de ce texte pour aborder la question des groupements d'employeurs – dont la pertinence est avérée et qui ont fait la preuve de leur efficacité, surtout en milieu rural –, en y inscrivant des dispositions visant à simplifier le dispositif et à y introduire de la souplesse.
Cette souplesse est parfaitement illustrée par l'article 7, qui propose de supprimer l'interdiction d'appartenir à plus de deux groupements d'employeurs. Elle n'est pas, à mes yeux, synonyme de précarisation mais peut au contraire contribuer efficacement à la consolidation des emplois proposés et ouvrir, pour des salariés aujourd'hui à temps partiel, la perspective de bénéficier d'un emploi à temps plein, voire à durée indéterminée.