Je ne vous laisserai pas, monsieur Gille, profiter de l'absence de M. Rousset pour remettre en cause le dispositif PREPA, mis en place dans la région Aquitaine. Je ne vous laisserai pas davantage, sous prétexte que M. Huchon ne siège pas dans cette assemblée, critiquer le dispositif Passerelles qui existe en Île-de-France ! (Sourires.)
J'assume ces dispositifs ; je les revendique. Nous avons non pas copié, mais tout simplement décidé de donner une base juridique, en l'occurrence par la loi, à des expérimentations qui fonctionnent dans certaines régions, de façon à ce que personne ne trouve à y redire.
Voulez-vous que je vous dise ? Je ne me préoccupe pas de savoir si ce qui marche, en matière d'emploi des jeunes, est de droite ou de gauche. L'essentiel est que cela fonctionne. Or c'est le cas ici. J'aurais donc aimé que vous puissiez nous accompagner pour dire que ces expériences, menées par des présidents de région dont vous connaissez la sensibilité politique, valent la peine d'être élevées au niveau législatif.