Nous, nous voulons faire du « gagnant-gagnant », et je soutiens complètement le Gouvernement qui affirme vouloir passer de 600 000 à 800 000 jeunes en apprentissage. Il faut cependant se donner des moyens, faire confiance aux jeunes, faire confiance aux employeurs.
J'ai déposé un amendement qui a été accepté par la commission des affaires sociales, dont je remercie le président et le rapporteur, et, avec l'appui du rapporteur Jean-Charles Taugourdeau, par la commission des affaires économiques ; cet amendement a donc été intégré au texte que nous examinons. Pourquoi l'ai-je fait ? Il se trouve qu'un jeune qui a terminé son premier cycle de formation d'enseignement général secondaire au mois de juin n'a pas de chance s'il est né en septembre, octobre, novembre ou décembre : s'il trouve un maître d'apprentissage, s'il est motivé pour faire de l'apprentissage, on lui demandera de faire une année supplémentaire dans l'enseignement général – qu'il se débrouille donc ! – et de renouveler sa demande l'année suivante. D'un certain point de vue, c'est inacceptable !