Il faudrait que notre collègue parte du principe que l'organisation de l'apprentissage est très difficile pour les employeurs dont l'activité est saisonnière. Ce que nous voulons, c'est sauvegarder la possibilité pour le jeune d'accomplir son apprentissage dans des activités de cette nature, tout en tenant compte des besoins de la profession.
Dans nos régions, nous avons des apprentis et des saisonniers qui travaillent tantôt à la mer et tantôt à la montagne, avec, le cas échéant, deux maîtres d'apprentissage et deux employeurs. Il est vrai, madame la ministre, que nous avions négligé la question des OPCA. Celles-ci, me semble-t-il, ont été regroupées : d'une centaine, leur nombre a été ramené à une vingtaine, ce qui me paraît bien suffisant.