La commission a repoussé cet amendement. Nous voulons effectivement créer un portail national, mais qui n'a pas vocation à se substituer à ceux qui existent au niveau régional. Les régions ont pris des initiatives, soit ; mais ce qui est important, c'est que lorsqu'un jeune cherche une orientation, il puisse s'informer, sur un seul portail, sur toutes les formations – du système général, de l'apprentissage, de l'alternance. C'est l'objectif de cet article.
Ensuite, ce portail renverra bien sûr vers un portail régional si nécessaire. Il est évident qu'un jeune de votre région, monsieur Marsac, ne va pas chercher un contrat dans la mienne. Il y aura donc un retour vers votre site régional. Nous sommes d'accord.
Cela relève-t-il de la loi ? Non, c'est vrai, l'ouverture d'un portail ne relève pas du domaine législatif – je vois M. Vidalies soulever le sourcil. (Sourires.) Si j'ai voulu inscrire cet article dans la loi, c'est pour fixer à ceux qui développeront ce site les objectifs à atteindre : faciliter la diffusion des offres de contrats pour que les jeunes puissent y avoir accès ; aider à la décision des employeurs et des alternants ; aller, comme l'a très bien rappelé Bernard Perrut, vers des formalités simplifiées et dématérialisées.