Pourquoi proposons-nous de supprimer l'article 1er bis, introduit par la commission des affaires sociales, et qui vise à étendre la carte d'étudiant des métiers aux titulaires de contrats de professionnalisation ?
Pour compléter les arguments avancés par Jean-Patrick Gille, je rappellerai que la moitié des bénéficiaires des contrats de professionnalisation ont plus de vingt-deux ans : on est assez loin du public étudiant. Plus intéressant encore, 30 % des bénéficiaires sont des demandeurs d'emploi et 15 % des salariés, ce qui représente en tout près de la moitié des bénéficiaires. En leur attribuant la carte, on risque donc d'introduire une confusion entre les différents statuts.
Nous devons tenir compte de ces limites pratiques avant de nous risquer à cette extension.