Les articles 1er et 1er bis, qui créent de nouvelles cartes d'étudiant pour les apprentis et pour les titulaires de contrats de professionnalisation posent opportunément la question de la résorption des différences entre ces statuts particuliers et le statut des étudiants. Si les contrats d'apprentissage et de professionnalisation relèvent bien de la formation initiale – ce qui justifie de leur octroyer des avantages comparables à ceux dont jouissent les étudiants, notamment en termes d'accès au logement, aux transports et à la restauration –, les apprentis, contrairement aux étudiants, sont rémunérés, certes trop faiblement, pour la part de leur activité en entreprise.
Dès lors, pourquoi ne pas accorder aux étudiants une allocation d'autonomie – à ne pas confondre avec un salaire – pour leur permettre de surmonter des conditions de vie de plus en plus dégradées, notamment pour ce qui est de l'accès au logement ?
C'est le sens de notre amendement, qui vise à ce que le Gouvernement nous remette un rapport sur la question.