Comme nous souhaitons tous travailler à la revalorisation de l'apprentissage, il serait bon de mener une réflexion commune avec les partenaires sociaux sur le barème de rémunération de l'apprentissage. Il s'agit d'un barème minimum mais ce sont ces montants qui sont généralement appliqués, même s'il existe des exceptions : les branches qui se heurtent à des difficultés de recrutement n'hésitent pas à proposer des salaires qui vont au-delà de ce minimum.
Un jeune de dix-huit ans en formation au BEP reçoit 25 % du SMIC. S'il vit encore dans sa famille, cette rémunération peut encore convenir. Mais s'il doit subvenir seul à ses besoins, elle ne peut suffire.
Il faudrait voir quand nous pourrons mener cette discussion avec les partenaires sociaux. Elle me paraît légitime car une modification du barème constituerait une vraie mesure de valorisation de l'apprentissage.
(L'amendement n° 4 rectifié n'est pas adopté.)