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Intervention de Yves Bur

Réunion du 5 mars 2009 à 15h00
Réforme de l'hôpital — Après l'article 21, amendement 446

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Bur :

J'ai été l'auteur, lors de la transposition de la directive européenne sur le médicament en 2006, de cette disposition qui obligeait les laboratoires pharmaceutiques à rendre public leur soutien à des associations. Pourquoi ?

Il nous semblait relativement facile d'utiliser les associations – en jouant, de plus, sur la compassion – pour essayer d'influencer un certain nombre de décisions des pouvoirs publics. Je pourrais citer quelques exemples.

Cet article avait alors été adopté, mais cela fait maintenant trois ans. C'est parce que j'avais le sentiment que, décidément, les choses traînaient en longueur, que j'ai proposé à nouveau cet amendement : il s'agit de contraindre l'administration de la santé à avancer. On peut parfois avoir le sentiment que l'on essaye de jouer la montre, sur des sujets qui sont importants.

Nous avons, ce matin, abordé le sujet des prescripteurs – des enseignants en faculté de médecine aux animateurs de télévision. Je veux rappeler les efforts faits ces dernières années pour contraindre l'ensemble de la filière pharmaceutique à dépenser moins, notamment à travers une restriction drastique de la visite médicale : c'est de cette manière-là aussi, je crois, que l'on arrivera à améliorer les résultats – en évitant par exemple que certains médecins ne subissent cinq démarchages ou entreprises de promotion pour certains produits. C'est en cours : une charte, dont nous évaluerons le résultat, est en cours de préparation.

Cet amendement vise à contraindre l'administration à agir : les associations ne sont pas légion, tout comme les laboratoires. Il me semble qu'il doit être possible d'aboutir rapidement : je maintiens donc mon amendement.

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