…ce qui passe par un certain nombre d'actions d'accompagnement, notamment en matière de logement ou de transport. Il faut que l'apprenti puisse accéder aux dispositifs dont bénéficient les étudiants, notamment avec la possibilité, comme le prévoit cette proposition, de bénéficier de la carte d'étudiant des métiers, ou encore avec la simplification des démarches administratives, par la mise en place d'un service dématérialisé. Il nous faut également insister auprès des jeunes sur les avantages que procure un contrat en alternance en termes d'autonomie : un jeune apprenti est rémunéré et il acquiert ainsi les moyens de son indépendance.
Il est à souligner que l'État ne se contente pas d'inciter les entreprises à l'apprentissage : il a également su dégager des moyens financiers importants. Les entreprises qui recruteront des jeunes en contrat d'alternance, soit en apprentissage, soit en contrat de professionnalisation, bénéficieront d'exonérations de charges. Notre responsabilité à tous est d'améliorer l'insertion des jeunes sur le marché du travail. Les incitations financières, ainsi que l'augmentation des quotas d'apprentis pour les entreprises de plus de 250 salariés participent à l'équilibre de ce texte.
Si ce type de contrat est un outil irremplaçable, son cadre juridique pourrait encore être amélioré dans l'intérêt de l'entreprise et des personnes concernées. Ainsi, certains métiers sont gênés dans le recrutement d'apprentis par l'impossibilité actuelle d'adapter leurs horaires à ceux des autres salariés, ce qui pose certaines difficultés pratiques lorsque l'apprenti doit être intégré au sein d'une équipe. Pourquoi ne pas adapter les horaires des apprentis en fonction du type d'activité professionnelle, par exemple en mensualisant le temps de repos ?