La question a souvent été posée de savoir si la mesure serait pérenne. La réponse est positive car nous sommes bien dans l'organisation d'une nouvelle répartition de la valeur.
Alain Joyandet a également insisté sur la volonté du groupe UMP de faire en sorte que les salariés des entreprises de moins de cinquante salariés ne soient pas moins bien considérés et qu'ils puissent être pleinement associés au partage de la valeur. Ce principe de prime est cohérent parce qu'il s'agit d'une mesure pérenne, et c'est aussi pourquoi le Gouvernement est ouvert au souhait exprimé de développer plus largement l'intéressement aux entreprises de moins de cinquante salariés. À mon sens, cela va dans le bon sens.
L'ONDAM a été évoqué par Mme Orliac, Mme Lemorton, M. Renucci. Pour vous, dans l'opposition, le problème est simple : il y a des besoins, donc il faut des recettes en plus. C'est votre choix, il serait intéressant que vous l'assumiez très clairement. Nous pensons, quant à nous, qu'il faut consentir des efforts. Il est préférable de demander des efforts et de tenir l'ONDAM à 2,9 % plutôt que de pas le tenir et d'avoir un jour à demander des sacrifices avec un ONDAM en baisse. C'est ce que certains pays connaissent mais ce n'est pas ce que je souhaite pour la France. Ayant été ministre de la santé de nombreuses années avant d'exercer à nouveau ces fonctions, je sais que tenir l'ONDAM est déjà une gageure, alors je ne vois vraiment pas comment vous vous en tirerez avec un ONDAM en baisse.