Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi n'est que partiellement un projet de loi de financement de la sécurité sociale, et il reflète bien le manque de méthode qui affecte notre législation depuis 2007 : un effet d'annonce imprévisible du Président de la République ; un Gouvernement et des cabinets qui tentent de mettre ce message en musique ; un Parlement qui s'efforce, par ses amendements, d'administrer le désordre ; des partenaires sociaux en pleine discussion sur les institutions représentatives du personnel qui se trouvent brusquement court-circuités.