Je préfère en effet la deuxième solution !
Mes chers collègues de la majorité, respecter l'ONDAM est une chose, réussir à remettre les comptes de la sécurité sociale à l'équilibre en est une autre, le premier n'étant qu'un outil pour parvenir au second. À ce égard je vais vous rappeler des souvenirs qui vont vous faire mal.
Les socialistes, ces mauvais gestionnaires, n'avaient certes pas réussi à respecter l'ONDAM entre 1998 et 2002, mais ils avaient malgré tout remis les quatre branches de la sécurité sociale dans le vert, ce qui est loin d'être le cas depuis que vous êtes aux responsabilités. Ainsi, si je reprends les chiffres publiés par la commission des comptes de la sécurité sociale de l'époque, l'excédent en encaissements décaissements du régime général était de 800 millions d'euros en 2000, de 1,5 milliard en 2001 et de 1,1 milliard en 2002. La commission osait même affirmer dans son rapport : « Entre 1999 et 2002, l'excédent de la sécurité sociale aura été multiplié par plus de dix. Le contraste est saisissant avec les déficits très importants enregistrés jusqu'en 1997. »
Je n'ai rien à ajouter sur le sujet, si ce n'est que ce résultat ne s'est pas réalisé sur le dos de nos concitoyens, comme c'est le cas avec votre politique.