Les sondages le montrent, cette mesure recueille l'avis favorable de toutes les catégories de population, y compris des patrons de PME : 62 % des Français – excusez du peu ! – estiment qu'il s'agit d'une mesure positive, et 74 % des dirigeants de PME indiquent vouloir verser une prime à leurs salariés.
Il est vrai que, dans ce pays, lorsque l'on approuve une réforme, on est un peu moins audible que d'autres. Je tiens à le dire à cette tribune, la réalité c'est que nombre de chefs d'entreprises et de salariés sont largement favorables à cette évolution.
Je voudrais remercier le rapporteur Yves Bur pour le travail effectué, qui permettra d'enrichir le texte. Je sais aussi que la majorité parlementaire aura à coeur de donner toute sa portée à cette réforme. Je remercie Alain Joyandet qui relaiera cette volonté. Il sait, parce qu'il est élu d'une circonscription populaire et ouvrière, comme Damien Meslot qui se trouve à ses côtés, que la récompense du travail signifie quelque chose pour la population.
Le texte dont nous discutons aujourd'hui est entièrement centré sur son article 1er. Il en comporte toutefois quinze, les articles 2 à 15 étant des passages obligés du PLFRSS, comportant notamment les prévisions de recettes et de dépenses. Par rapport à la loi de financement initiale pour 2011, nous avons actualisé les recettes et les dépenses du régime général pour tenir compte des informations les plus récentes dont nous disposons.
Nous tirons un enseignement principal de la révision des chiffres du régime général : la conjoncture économique s'améliore et la sécurité sociale en bénéficie. Une bonne nouvelle s'ajoute à une bonne nouvelle. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)