Bien sûr, un tel choix rompt avec une certaine vision de nos intérêts, centrée sur notre zone d'influence traditionnelle. À l'heure où les menaces pour notre sécurité – terroriste, balistique, cybernétique – naissent et se développent à des milliers de kilomètres de notre territoire, peut-on encore dire qu'il y a des pays trop lointains pour ne pas représenter un quelconque intérêt pour nous ? Je ne le crois pas.
La France ne saurait abandonner une région aussi stratégique que le Golfe.