Monsieur le président, je veux dire mon indignation face au comportement lamentable de M. Ayrault et de ses amis, qui m'inspire deux réflexions. Premièrement, ils s'inquiètent des finances des collectivités ; il est dommage qu'ils gardent un silence assourdissant sur la situation dans le département des Bouches-du-Rhône. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP.) Deuxièmement, si j'étais à leur place, je serais plus mesuré dans la stigmatisation des riches : qu'ils ne donnent pas trop de leçons en la matière, ils pourraient être victimes de la séquence de l'arroseur arrosé. (Mêmes mouvements.)
Monsieur le ministre d'État, ministre des affaires étrangères, vous nous avez annoncé il y a quelques semaines dans cet hémicycle qu'un nouveau secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, M. Amrani, diplomate marocain que nous soutenons, avait été nommé. C'est un signe fort, qui amorce la reprise du processus de l'Union pour la Méditerranée, projet phare de coopération et d'échanges, lancé par le Président de la République lors du sommet de Paris en juillet 2008.