Pourquoi la fracturation hydraulique serait-elle admissible en géothermie et inenvisageable pour ce qui concerne la recherche de gaz de schiste ? Peut-on avancer sur ce point ? S'agit-il de la même technique ? Dans sa conclusion, Philippe Martin se déclare opposé à la technique de la fracturation hydraulique : cette opposition vaut-elle aussi pour la géothermie alors que celle-ci a été encouragée par nombre de régions, notamment dans l'est de la France – où plusieurs collectivités l'utilisent – et en Bretagne, dans les zones granitiques ? S'agit-il d'une énergie d'avenir ? Est-elle ou non dangereuse ?
Je souscris à l'analyse d'André Chassaigne sur la nécessité de soutenir l'effort de recherche. On ne peut pas se dire que l'on a peut-être sous les pieds une énorme réserve d'énergie et ne pas en tenir compte. J'estime que le rapport devrait aller plus loin dans la comparaison des deux techniques et expliquer pourquoi la fracturation hydraulique serait bonne pour la géothermie et mauvaise pour la prospection des gaz schistiques.