Monsieur Dosière, il faut être un peu sérieux : vous reconnaissez vous-même que vous n'appartenez pas à la commission des finances. De nombreux aspects de la question qui nous occupe vous échappent.
Cet amendement n'est pas un enfant trouvé. Il relève d'une décision des chefs d'État et de gouvernement prise lors d'un Conseil européen afin d'aider la Grèce en difficulté et de sauver notre monnaie. Il s'agit donc aussi d'une exigence de solidarité.
Quant aux modalités, sachez que nous en avons beaucoup discuté. J'ai moi-même défendu l'an dernier deux collectifs budgétaires portant précisément sur la problématique liée à la participation française en fonction de sa quote-part, dans le cadre de la Facilité européenne de stabilité financière et dans celui d'un fonds plus pérenne.
Monsieur Dosière, je ne peux que vous encourager à participer à l'ensemble de nos travaux au moment de l'examen des lois de finances car, malheureusement, nous en reparlerons.