Je serai bref, monsieur le président. Il y a des choses que je ne peux pas laisser passer, mais à cette heure, je ne vais pas engager un débat !
Il s'agit, monsieur Chartier, d'accepter la dictature des marchés ou de rompre avec elle.
Vous êtes dans votre logique qui n'est certainement pas la nôtre. Ma logique rejoint celle de M. Pierre-Alain Muet jusqu'à 60 % du PIB, pour en diverger ensuite. M. Baudouin Prot, qui est un « pro », si j'ose dire, est beaucoup plus lucide que vous, parce qu'il considère qu'il convient de restructurer la dette et que cela coûtera une certaine somme à la BNP, qui pourra l'assumer.
Les signaux sont, quant à eux, déjà partis depuis longtemps et vous pourrez toujours courir pour les rattraper ! Chacun connaît la situation des uns et des autres. Il faut en conséquence rompre avec la logique qui a débouché sur la situation que nous connaissons, mais ce n'est pas à cette heure que nous réglerons cette affaire. Nous sommes engagés dans une spirale dont vous ne sortirez que par la faillite !
(L'amendement n° 1581 est adopté.)
(L'article 12 et l'état D annexé, amendés, sont adoptés.)