Vous vous souvenez, mes chers collègues, que, dans la réforme de la taxe professionnelle, il devait y avoir une contrepartie : la taxe carbone. Celle-ci ayant disparu, l'équilibre n'y est pas. Au total, le dispositif a représenté un allègement extrêmement important pour les entreprises. Étant donné la situation de nos finances publiques, la logique veut que l'on augmente maintenant, puisque c'est un barème progressif, le taux supérieur de la cotisation de valeur ajoutée. Nous proposons de le porter de 1,5 % à 2,25 %, ce qui peut servir soit à réduire le déficit, soit à financer d'autres mesures, par exemple le déficit des systèmes de retraite !