C'est évidemment une question essentielle. Comme l'a dit Christian Eckert, cela dépend de ce qu'il y a dans les accords, mais pas seulement. Si la liste noire s'est dégonflée, c'est parce qu'il y a des accords entre États voyous. Il faut donc tenir compte des signataires des accords.
Le rapporteur général nous a expliqué qu'il devait y avoir une convention entre États ou avec la France. Le « ou » n'est pas pertinent, il doit toujours y avoir une convention avec la France car l'on peut considérer que notre État, sans être exemplaire vu ce qu'il tolère à Monaco et ailleurs, est tout de même moins critiquable que d'autres. Si vous allez aux Bahamas, par exemple, vous verrez des immeubles avec des bureaux sans personne dedans mais, en bas, il y a des plaques. Ce sont celles des plaque companies, les compagnies qui n'ont qu'une plaque. Par ailleurs, savez-vous que les Bahamas, qui sont un État voyou, voient néanmoins leur réseau routier financé par l'Union européenne ? Non seulement on se fait plumer, mais on dit merci.