Vous rejoignez donc les préconisations de la commission Raoul Briet, à laquelle j'ai participé. Il est important de préciser sur quel budget s'imputent les dépenses hospitalières.
Il faudrait par ailleurs abandonner le mot « dispensaire », qui appartient au vocabulaire d'avant-guerre. Les mutuelles et les caisses d'assurance maladie ont des « centres médicaux » : pourquoi ne pas retenir ce terme ?
S'agissant enfin des médecins libéraux, il faut rappeler que les médecins doivent recevoir tous les patients. Si certains refusent la consultation aux bénéficiaires de l'AME ou de la CMU – ce qui est loin d'être le cas général –, il appartient au Conseil de l'Ordre d'appliquer le code de déontologie.