En ce qui concerne l'autoliquidation, les personnes qui nous regardent doivent se demander de quoi nous parlons. Eh bien, avec elle, on autorise les plus riches à manger la tête dans l'auge à l'heure qui leur convient. Vous savez d'ailleurs que, parfois, quand on a de l'appétit, on peut manger plus qu'il n'était prévu !
Pour ne pas compliquer – le ministre dirait : « pour simplifier » – le travail de l'administration, on évite que les personnes concernées éprouvent le besoin de faire ensuite amende honorable. L'autoliquidation ne peut donc nous convenir.
Le président de la commission des finances évoquait, à fort juste titre, les chèques que le ministère faisait aux gens très riches. Rappelez-vous – et pour une fois je ne vais plus parler de Mamie Liliane, bien que le ministre ne m'ait toujours pas répondu –… (Rires)