À cette fin, je déposerai de nouveau ces amendements en séance publique.
Alors que les jeunes sortent de plus en plus tôt du système scolaire et qu'il est très difficile d'en recruter dans le domaine des métiers manuels, ceux – en petit nombre – qui sont prêts à s'y investir se trouvent interdits d'action dans l'entreprise où ils sont apprentis ! Aujourd'hui, un jeune mineur apprenti dans une menuiserie ou une société de BTP n'a pas le droit de monter sur la première marche d'un escabeau sans l'accord de l'inspection du travail ! Nous devons résoudre le problème ainsi posé pour les apprentis mineurs. Le décalage est considérable : les chefs d'entreprise, à qui l'on reproche de ne pas accueillir de jeunes, répondent que les règles en vigueur les empêchent de les faire travailler.