Nous ne sommes pas idolâtres, monsieur Brard, et, puisque vous m'y poussez, laissez-moi vous lire les lignes qui furent l'objet de notre différend en commission des affaires européennes : nous avons voulu que l'Assemblée nationale « appuie résolument la démarche, engagée de longue date, du Président de la République eu du gouvernement français, conjointement avec la Chancelière et le gouvernement fédéral allemand, au sein des institutions européennes et dans le cadre du G20 ». Y a-t-il là quelque idolâtrie que ce soit ?
Soyons réalistes, nous sommes favorables à cette recommandation, mais nous tenons à ce que soit rendu à César ce qui est à César – pour reprendre une expression que vous avez utilisée, monsieur Brard –, au Président de la République française et à la Chancelière allemande ce qui relève de leur responsabilité. En conséquence, nous voterons pour la résolution telle qu'amendée par la commission des affaires européennes et adoptée par la commission des finances.